Que faire en cas de refus de crédit hypothécaire ?
Diverses raisons peuvent justifier la décision du banquier de refuser un crédit. Dans la plupart des cas, le demandeur de prêt est informé sur le motif d’opposition à sa requête. Ce qui lui permet d’engager des actions correctives et retenter sa chance de décrocher un financement. Voici quelques voies de recours possibles.
Agir en fonction du motif de refus de prêt
Il est important de prêter attention au motif de refus d’un crédit. La banque peut avoir une ou plusieurs raisons de ne pas accorder un prêt immobilier à un emprunteur. Ce dernier devrait le prendre en considération pour formuler une nouvelle demande. Dans la plupart des cas, la capacité d’endettement est déjà dépassée. Normalement, le ménage ne devrait pas consacrer plus de 33 % de ses revenus au passif. Différentes voies de recours sont envisageables. Il faudra par exemple revoir le montant de l’emprunt à la baisse. Dans certaines situations, il vaut mieux étaler le remboursement sur une période plus longue. Cela réduit significativement la mensualité. Parfois, il est préférable de ne pas souscrire à un nouveau crédit immobilier avant d’avoir réglé les prêts à la consommation en cours. Le rachat de crédit constitue une autre option.
Disposer d’un apport personnel et d’un meilleur profil d’emprunteur
Les banques refusent parfois d’accorder un prêt lorsque l’emprunteur ne dispose pas d’un apport personnel suffisant. Cette somme constitue une garantie. C’est aussi le gage de détermination de sa part en ce qui concerne le projet. Concrètement, il faut présenter au moins 10 % du montant total du financement. Ce serait encore plus persuasif si le souscripteur au crédit détient 20 à 30 % du prix d’un bien à acquérir. Avec une conjoncture économique difficile, les banques souhaitent à ce que l’épargne résiduelle du foyer puisse couvrir plusieurs mensualités. Puis, le profil d’emprunteur est primordial dans la décision du créancier. Ce dernier accorde les prêts aux clients jouissant d’une certaine stabilité financière. Ce serait préférable d’avoir un emploi fixe avec un contrat à durée indéterminée au moment de s’engager pour un crédit. assurance-pret-hypothecaire.be apporte davantage d’explication. Il serait aussi souhaitable de ne plus avoir une charge locative après l’acquisition d’un logement.
Changer de banque ou demander l’aide d’un courtier en crédit
Les banques appliquent leur propre politique en matière de crédits. Certaines sont à cheval sur les conditions, notamment sur le profil d’emprunteur. D’autres se contentent de vérifier la solvabilité du souscripteur. Cette différence constitue un avantage pour les clients. Il suffit parfois de changer d’institution financière pour obtenir gain de cause. Les établissements en ligne sont moins intransigeants. Ils accordent des prêts assez facilement, même si les montants octroyés restent modestes. Avec les grands groupes, les démarches sont beaucoup plus longues. Pour épargner ce calvaire, le demandeur de crédit peut demander conseil à un courtier en crédit. Cet intermédiaire est rémunéré en forfait ou selon un pourcentage de la somme obtenue. Dans tous les cas, il oriente vers les offres les plus adaptées à une situation financière. Certains créanciers visent précisément les ménages qui ont déjà connu plusieurs refus de crédit.
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